Les vacances se terminent. Ce n’est pas encore la rentrée mais un concert nous attend déjà. Mélodica nous a donné rendez-vous pour son traditionnel concert de nouvel an, à la chapelle des Franciscaines à Rodez.
Allez, aujourd’hui je laisse Bonic à la maison, il n’y sera pas plus mal qu’enfermé 6h dans le coffre de la voiture. Et comme je me laisse attendrir, je lui offre un accès au jardin. C’est sereinement que je passe prendre ma passagère, direction « la Capitale ».
Après 15 jours de vacances festives, une bonne répétition s’impose, surtout pour rassurer un peu notre chef qui doit se demander ce que nous lui réservons… Arrivées largement en avance, nous prenons le temps des bonjours et des voeux de nouvel an. Bon nombre de choristes sont présents et c’est un joli choeur d’une soixantaine de chanteurs qui s’installe. Les soeurs franciscaines ont fermé les portes de la chapelle. Elles ne les ouvriront qu’à 14h45, mais dès 14h30 elles signalent à notre chef qu’il y a déjà une file qui s’impatiente à l’entrée. Nous activons un peu la fin de nos révisions.
Dès l’ouverture, les places se raréfient rapidement. Comme chaque année, la chapelle fait le plein et va devoir refuser les derniers arrivants. Encore quelques places sur les côtés… Les choristes se rassemblent tant bien que mal dans l’entrée. Le premier choeur fait son entrée, la procession allume ses bougies. Véronique, Présidente de Mélodica remercie le public d’être venu si nombreux et présente rapidement les chorales. Un dernier petit détail à la demande du chef : « que la lumière soit… » C’est beaucoup mieux ainsi (même pour la caméra).
Média Vita, douce nuit, Noël tzigane, Ave Maria…autant de mélodies qui résonnent sous la belle voûte de la chapelle. Il y a des choristes dans l’assistance, j’en vois plusieurs chanter en sourdine avec nous et approuver chaque chant. Les yeux sont rivés sur les solistes, et captivés à l’écoute d’Amélie. Dommage que notre chef n’ait pas des yeux derrière la tête pour voir aussi le public ; il faudrait que je remette une caméra de l’autre côté, comme je l’avais fait une ou deux fois. Le temps passe vite quand on chante. Nous voilà déjà à la fin du concert. Notre chef a son assistante aujourd’hui et Vanessa est ravie de prendre sa place et d’accueillir les applaudissements du public. Bien évidemment les auditeurs ne bougent pas et attendent un dernier chant. Le chef n’a pas mis son bonnet de rires aujourd’hui alors que « le vent souffle dans les grands sapins…. » mais il a le sourire et a l’air très satisfait de ses choristes.
Nous nous retrouvons dans une salle voisine, mise gentiment à notre disposition par les sœurs franciscaines. Là, nous attend un buffet plus que garni préparé par Mélodica. Cette fois je suis là pour écouter ce que Gilles veut nous dire : « Encore un t très bon concert dans la lignée des précédents. Il nous faut persévérer et continuer à travailler les détails, les nuances… Et dès ce soir il nous envoie un nouveau chant ». Voilà qui fait plaisir à tout le monde. Une fois ce petit discours terminé, Véronique (Présidente) en profite pour lui offrir un petit cadeau de Noël : une bien jolie boîte qui ne se laissera pas découvrir si facilement. Et zut ! je voulait filmer, mais je ne me souvenais plus comment marchait la vidéo sur cet appareil. Donc, voilà Chef ! je n’ai pas filmé, il n’y a que des photos ; mais la prochaine fois, cela marchera… En attendant, nous allons nous régaler des bons petits plats exposés et prolonger cette après midi d’amitié et gaieté, tant et si bien qu’on ne voit pas le temps passer.
Il est grand temps de partir. Que vais-je trouver comme bêtises à la maison ? Tiens, bizarre… pas de chien qui accourt à mon arrivée…Cela sent la fugue, mais depuis combien de temps ? Je laisse le portail ouvert au cas où… et prise de remords je pars, en voiture, faire le tour de nos ballades habituelles, mais il a pu faire des kilomètres… Un coup d’oeil en passant à la maison de mes parents : et là, couché sagement sur le perron à surveiller la route, mon Bonic ! tout frétillant prudemment car il sait bien qu’il a fait une sottise ce filou ! Tant pis, la prochaine fois, ce sera enfermé à la maison.
— Merci aux soeurs franciscaines de nous permettre de chanter dans cette belle chapelle et pour leur gentillesse coutumière.
— Merci à Mélodica pour ce délicieux post-concert toujours si bien garni et pour ces bons moments passés tous ensembles.