Après 5 jours de pluies ininterrompues, les nuages ont enfin ouvert leur manteau pour laisser passer quelques rayons bienfaisants de soleil. Et c’est par une route parsemée d’ombres ou de lumières que nous sommes arrivés, mon mari-caméraman et moi, à notre point de rendez-vous avec un franc et beau soleil des plus vivifiant.
Pas de retard malgré quelques courses en passant sur Sébazac et un bisou à mes enfants. Nous avons donc pu profiter de la beauté environnante du vallon de Marcillac : les champs d’un vert profond dont profitent chevaux, ânes, vaches, les éclats de couleurs des gerbes jaunes de genêts en fleurs, du sang des coquelicots, du bleu des sauges… les jardins qui s’enorgueillissent encore de mille fleurs, les roches devenues mini cascades et celle de Salles la Source, magnifique dans l’explosion de sa rivière souterraine gonflée des pluies précédentes, les jolis villages de pierres rouges.
Grand jour pour la Chorale du Vallon qui tenait à fêter dignement ses 25 ans d’existence, en compagnie des Voix des Boraldes de St Chély d’Aubrac et de Résonance de Gages. Chaque marcillacois (e) s’affaire encore à la déco de l’église, à celle de la salle du collège avoisinant, on règle les derniers détails.
Le chef est arrivé, a déjà installé pupitre, instruments, estrade. Il est temps de commencer la répétition, toujours utile pour revoir les points sensibles et mettre en place les entrées et sorties; Résonance puis Chorale du Vallon et Voix des Boraldes. Le temps passe vite 30 petites minutes de pause détente. Il y a 15 jours, nous étions déjà là, à l’occasion du concert de la chorale du collège St Jo où nous avions retrouvé Marielle, son époux et ses petits élèves (peut être la future CDV ?) L’église St Martial résonne peu à peu du brouhaha des spectateurs qui s’installent. Allez, c’est parti pour le petit quart d’heure aveyronnais (je dirais plutôt « français » car c’est partout pareil). Bravo pour le programme distribué à l’entrée ; il est superbe ! De plus, il me donne un petit historique de la CDV, ce qui me permettra d’étoffer un peu leur page.
On branche le micro. « Dédée » (Andrée P.) présidente de la Chorale du Vallon souhaite la bienvenue à l’assistance avec un court historique de la chorale. « 25 ans que l’on chante, bien, moins bien, avec des hauts et des bas, mais on chante comme on peut et on est toujours là ». Quelques mots de Gilles pour saluer l’entrée de la Chorale du Vallon et des Voix des Boraldes.
Le concert commence, ponctué des présentations de chants de Gilles, teintées d’émotion, d’humour, … O Félix Anima, l’Amérique, Dio Vi Salve Regina, Oh hé hein bon ! Le public est détendu mais attentif et appréciateur. Je me répète mais je tiens à dire merci à tous les choristes de la CDV et VDB ainsi qu’à Gilles de m’accepter parmi eux pour leur répertoire. Les choristes « lie de vin » et « soleil » laissent la place à Résonance : Le temps des cerises (toujours pas mûres au jardin ?), le Cantique de Jean Racine (avec l’inévitable plaisanterie du jardinier-bricoleur), Tebe Poem, Chanter. Je ne redétaille pas les chants, le programme étant le même qu’à Gages le 14 mai.
Les chants communs vont réunir les 80 choristes pour la traditionnelle présentation humoristique des pupitres, toujours appréciée des spectateurs, du Concert de Mozart. Ce dernier entraînera ensuite l’auditoire dans un petit coin de France car il en faut peu pour être heureux quand on a du bon tabac. Un glory Alleluia avant de partir dans la plaine de Sibérie. Puis nos deux gospels finaux Soon I will be done et Total Praise.
A la demande de la petite centaine d’auditeurs, nous lançons le Se canto, repris comme toujours, de bon coeur (choeur) par le public apparemment heureux de sa soirée. Pour clore celle-ci et en l’honneur de ses 25 ans, la CDV a dressé une table pour partager le verre de l’amitié avec toutes les personnes présentes, moments toujours très sympathiques de convivialité et de détente.
Il faudra attendre lundi pour avoir le ressenti de notre chef, mais je pense que nous avons fait un bon concert, mais il y aura toujours des choses à revoir ou à fignoler : le parfait n’existe pas. On ramasse classeurs, écharpes, pupitre, instruments. Rideau : le spectacle est fini
Mais pas la soirée… A suivre.