Alerte chez Météo France : « Mais que se passe-t-il donc dans ce petit village de St Chély d’Aubrac pour que la page Météo France soit tant sollicitée ces derniers jours ? » Rien qu’un petit événement local tel un concert de nos chorales à la maison de retraite et la « nuit de la lecture ».
Un premier concert de Noël avait déjà du être annulé à la dernière heure pour cause d’importantes chutes de neige. Ce début d’année n’était pas pour nous rassurer : de la pluie, de la neige, encore de la pluie… d’alertes au vent en alertes inondations nous ne savions à quoi nous attendre pour ce samedi. La neige n’a finalement pas été au rendez-vous, peu s’en est fallu.
Nous avons donc pris la route sous une pluie dense qui nous a poursuivis tout au long du chemin, et de la journée. La nature dépouillée de l’hiver baignait dans un brouillard pluvieux. Les ruisseaux devenus torrents dévalaient les fossés, les cascades furibondes se précipitaient du haut des rochers, et étalaient leurs eaux rageuses autour d’eux. Villages et rues restaient déserts. Quelques rares cris d’oiseaux perçaient l’épais rideau de pluie.
Nous arrivâmes malgré tout d’humeur joyeuse pour ce tout premier concert de l’année à la maison de retraite de St Chély. Nous y retrouvâmes, dans la quiétude colorée des salles et couloirs, nos amis des Voix des Boraldes et de la Chorale du Vallon ainsi que quelques renforts de Résonance et de l’Ensemble Polyphonique d’Espalion. Si l’EPE découvrait l’établissement, pour nous autres, l’ephad Pierre Romieu est une seconde maison ; l’accueil y étant toujours chaleureux, c’est un plaisir de nous y retrouver régulièrement.
En route pour une petite répétition pour se mettre en voix et reprendre quelques nouveaux chants, appris dans l’urgence pour la « nuit de la lecture ». Les fêtes de fin et nouvelle année étant passées, nous avons modifié notre programme original, tout en gardant quelques chants de Noël.
Le vilain temps de l’extérieur fut vite oublié et le ton donné dès lors que notre chef prit la parole pour présenter ses choristes avec son humour habituel. Les nouveaux chants de J.Brel furent appréciés de nos auditeurs malgré quelques « glissades »… Trouvant sans doute qu’il n’y avait pas assez d’épidémies, Gilles présenta Amélie, notre soliste, enfant du pays, comme la « coqueluche de St Chély » pour le plus grand plaisir des résidents. Un « Se canto » général toujours apprécié puis deux chants de Noël et un petit « Vive le vent » ont clôturé ce concert.
Nous nous sommes tous retrouvés autour du sympathique goûter où flottait la bonne odeur des gâteaux frais, de la fouace, des clémentines et chocolats.
Merci à l’ephad et son personnel pour cette après-midi toujours aussi agréable et pour l’amitié toujours renouvelée que vous nous témoignez.
La soirée ne faisant que commencer nous avons ensuite rendez-vous au Relais du Pouget pour la « nuit de la lecture » (journée nationale). Presque chaque sortie nous apporte généralement son anecdote, aujourd’hui ne fera pas exception.
On range, on récupère ses affaires, son écharpe, son manteau… mais où est le mien ? il a changé de place ? on cherche, retourne tout : rien. Ou plutôt oui : un autre ressemblant. Quelqu’un se serait-il trompé de parka et serait parti avec mes clés de voiture. Le stress monte d’un cran. Qui, où ? Ayant mis un hypothétique nom sur le mauvais manteau, on fait le tour du village pour retrouver sa propriétaire : personne. Et pour cause, celle-ci est déjà au Pouget et d’ailleurs ses clés de maison sont aussi dans sa poche. Et en cas de soucis, nous nous tournons naturellement vers … notre chef, bien inquiet lui aussi. Quelques appels téléphoniques. Abandonnant mes 3 co-pilotes aux bons soins des résidents, je pris « l’omnibus » de Gilles pour le relais du Pouget en croisant les doigts pour que notre supposition soit bonne. Ma parka est bien là : Ouf !!! Voilà un énorme poids qui s’envole. Nous retournons récupérer nos trois esseulés sans perdre de temps : la nuit de la lecture attendant patiemment notre retour. Quelle aventure ! nous avons failli réserver des chambres à la maison de retraite pour la nuit….
Un gros merci à mes chauffeurs pour leur aide à retrouver mon manteau fugueur. Moralité : plus de clés dans les poches !