Le temps de vider et recharger le matériel photos et caméra, d’une petite nuit, d’une matinée bien chargée, et de prendre mes deux compagnons et nous voilà repartis. Direction la montagne et notre si bel Aubrac. Nous avions bien quelques appréhensions quant au temps que nous allions découvrir sur place mais il ne faisait pas si mauvais sur les hauteurs de notre terroir. Certes, le vent s’ébattait tout son saoul sur les vastes coteaux et n’était pas chaud, le ciel était bien gris, mais nous avions déjà connu bien pire à une période plus avancée de l’année.
A la sortie du village, la masse imposante du Royal Aubrac domine le plateau. Le panorama est magnifique même sans la luminosité et les couleurs de l’été. La dômerie d’Aubrac sommeille en contrebas, veillant sur le village. Quelques restes de congères restent encore accrochés ici et là aux reliefs ombragés. Les pâtures sont encore désertes et arides mais que d’espaces, d’air pur et de quiétude !
La chorale de Douelle et quelques choristes de chaque chorale partageaient un déjeuner au restaurant du village tandis que les autres arrivaient peu à peu.
Ceci dit, il nous faut trouver où se trouve la Salle de la Draille où notre concert doit avoir lieu ; Elle n’est pas dans ce grand édifice mais derrière dans le sous-bois. Elle ne présente pas très bien à première vue, mais une fois à l’intérieur, il est en tout autre. C’est une belle salle où Gilles a innové quant à la disposition des chorales et des spectateurs, ce qui nous a laissé un peu dubitatifs. Du coup, gros problème pour poser la caméra ; d’où qu’elle soit, il y aura toujours des gens de dos. Et pour avoir tout le monde, il faudra la poser loin. Autre souci on ne s’entend guère les uns les autres, il faudra prêter l’oreille. Quant à nos chefs, ils devront faire un peu de sport pour aller du piano à l’estrade mais cela va les arranger car un gros ennui surgit : il n’y a pas de chauffage dans la salle ! Il y fait plus froid qu’à l’extérieur ! Les pauvres choristes statiques que nous sommes chanteront en tenue, mais avec manteau et écharpe. Aurons nous au moins des auditeurs dans cet endroit reculé de notre terroir à cette époque de l’année ?
Au moment de notre pause, la salle se remplit et quelques quatre vingt places sont occupées. Prenant les aléas climatiques du bon côté, nos chefs invitent gaiement choristes et spectateurs à taper des mains et des pieds, histoire de se réchauffer. Ce sont nos chorales locales et Gilles qui ouvriront le concert avant de céder la place à la Chorale de Douelle et Anne S. Nos deux chefs rivaliseront de bonne humeur et d’humour pour créer une ambiance chaleureuse et détendue très appréciée des auditeurs.
A l’issue de nos prestations un délicieux et abondant goûter, préparé par les Voix des Boraldes et l’Ensemble Polyphonique était offert à tous. Ce fut aussi l’occasion de solliciter les avis quant à la disposition et au rendu du concert : apparemment positif. Sans doute une expérience à renouveler lorsque les lieux le permettront.
Lorsque chacun fut rassasié, il fallut penser au retour, surtout pour la Chorale de Douelle qui avait quelques 3 heures de route pour retrouver la chaleur du pays cadurcien. Mais je suis sure que nos belles régions de Marcillac et d’Aubrac les auront séduits et qu’ils reviendront à l’occasion pour prendre le temps de les admirer tranquillement. Mais nous nous laisserons bien tenter, nous aussi, par une petite excursion Douellienne, Jean-Luc B. nous ayant bien valorisé son *village.
- Merci à tous, participants et public pour votre présence et votre bienveillance face au piètre accueil « climatique » que vous avez subi.
- Merci aux pâtissières pour le buffet post concert
- et un énorme MERCI à la chorale de Douelle et son chef pour être venus partager ces moments avec nous, ainsi que pour les cadeaux d’accueil remis à chaque chorale et qui seront à l’honneur la première occasion venue.
Bon retour en pays de Cahors et au plaisir de vous retrouver.