En ce samedi 3 juin, en compagnie de nos habituels copilotes, nous suivons la vallée de l’Aveyron, sous un ciel nuageux, pour rejoindre les hauteurs de l’Aubrac. La magnifique journée de la transhumance (dernier week-end de mai) est déjà bien loin et le rude climat de nos montagnes s’est ré accaparé les pâturages. On n’aperçoit que quelques belles Aubrac par ci par là, entre pluie et brouillard. Mais ce temps hivernal n’entache en rien notre bonne humeur à l’approche du concert à donner, car c’est toujours avec grand plaisir que nous retrouvons l’ EHPAD Abbé Pierre Romieu de Saint Chély d’Aubrac.
Nous arrivons juste à l’heure de notre rendez-vous mais ouf ! le chef n’est pas encore arrivé, mais vu le temps, nous n’irons pas patienter dans le joli jardin attenant. Quelques minutes plus tard, tout le monde est en place pour une courte répétition dans la grande salle à manger pendant que les résidents finissent de s’installer dans la salle des animations.
Nous allons emmener nos auditeurs d’un coin de France en Amérique en passant par l’Italie, nous irons faire un petit tour sur les marchés de Provence, nous suivrons les piroguiers en Afrique pour finir à Rio. Tous ces voyages sans oublier quelques magnifiques gospels ( programme ) et le Laudate dominum attendu impatiemment par les résidents ; C’est avec un plaisir évident qu’ils ont retrouvé ici leur « enfant du pays », notre soliste Amélie, chaleureusement réclamée et acclamée.
Une ambiance bonne enfant nous a tous réunis pour goûter aux délicieux gâteaux réalisés par les pensionnaires spécialement pour notre venue. Un grand merci à eux de leurs attentions.
Merci à l’animatrice Mme Carabasse, à tout le personnel et aux résidents pour leur accueil toujours spontané et chaleureux. Notre prochain concert est déjà programmé pour une après-midi festive à l’approche de Noël. Rendez-vous donc le samedi 2 décembre, peut être sous le soleil cette fois… mais s’il n’est pas dehors, il sera dans nos cœurs et nos voix.
Comme il faut bien un petit grain de sable quelque part, la vidéo n’est pas de face, Mme caméra n’ayant pas voulu se déclencher (ce n’était pas moi à la technique !) Le rendu du son sera donc différent de ce qu’il aurait pu être filmé de la salle.
A l’instigation de Sylvie, épouse de notre chef, nous allons prolonger ces moments communs par une petite ballade à la maison de l’Aubrac. S’il avait fait beau, nous serions allés nous mettre en appétit, avant de rejoindre le Relais du Pouget , avec une jolie promenade campagnarde mais le temps ne s’y prêtait vraiment pas.
Quelques PHOTOS
La pluie et le brouillard noyaient la montagne lorsque nous arrivons. Nous sommes chaleureusement accueillis par Mr et Mme Gourdon. Au bout d’une petite entrée bordée d’orchidées en fleurs et de quelques marches, nous entrons dans une grande salle rustique et magnifique. Le propriétaire est amateur de chasse et joue aussi du cor : les murs sont garnis de trophées naturalisés, et des cors de chasse rutilants trônent ici et là. L’immense cheminée, éteinte ce soir, laisse supposer de longues et douces veillées hivernales au coin du feu.
Nos hôteliers vont nous régaler d’un délicieux souper au cours duquel les discussions, chants et histoires vont aller bon train. Un petit aperçu VIDEO ici. et quelques PHOTOS
Et comme toujours lors de ces réunions des plus conviviales et sympathiques, le temps passe trop vite. S’il pleut toujours, le brouillard s’est enfin levé mais a laissé place à la nuit, tombée sans bruit depuis un bon moment. Il faut songer au retour, nombre d’entre nous ayant de la route et pas obligatoirement un dimanche de grasse matinée.
Merci Sylvie d’avoir organisé cette soirée où nous apprécions de nous retrouver tous ensemble en dehors des concerts.
Merci à nos hôtes pour leur accueil chaleureux et pour cette excellente soirée dans un cadre des plus agréables.
Je n’avais pas encore d’anecdotes pour cette journée : Voilà qu’à 200 m de la maison, alors que la fête de Pentecôte s’essouffle sur la place de la gare de Sévérac, (la St bourrou, c’est à Marcillac) nous nous faisons arrêter par un contrôle gendarmerie ; papiers et alcoolémie. « Pas de soucis, je n’ai bu que de l’eau »… heureusement que la photo d’Agnès, ses coupes d’apéritif à la main, n’était pas visible, ils ne m’auraient pas crue… Nous avons donc retrouvé nos pénates sans encombres quelques instants plus tard, après avoir déposé nos co-voitureurs.